Écueil de poésies d’Alexandre MAJORCZYK

Écueil de poésies d’Alexandre MAJORCZYK
(Auto-édition - 2018)
ISBN 978.1976.958311

Nous retrouvons ici le poète Alexandre MAJORCZYCK à ses débuts.

Ce recueil regroupe les poèmes de 1996 à 2004, autrement dit les écrits de la jeunesse, puisqu’il avait seulement dix-huit ans en 1996.

Alors, vous allez me dire que les premiers émois d’un jeune qui sort à peine de l’adolescence et qui jette quelques mots sur du papier risquent de ressembler à une petite bafouille sans intérêt (bon d’accord, je l’ai un peu pensé aussi et comme j’aimais bien Alexandre, j’ai eu peur d’être déçue)…

STOP ! Que nenni ! « Il est jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années! » (pour ceux qui n’auraient pas reconnu, ce n’est pas de moi, j’ai cité Corneille).

Mon cher Alexandre, vous m’avez étonnée, je suis bluffée ! Si jeune et déjà si talentueux, c’est à en crever de jalousie !

J’ai été surprise des thèmes abordés ; des rêves, des espoirs d’accord, mais des regrets, le temps et la mort ? Si jeune ? J’ai parfois senti de la révolte, ce qui me semble tout à fait normal à cet âge, mais aussi une âme tourmentée qui se pose beaucoup de questions et qui cherche les réponses (enfin, c’est mon ressenti). Dans la première partie surtout, beaucoup de poèmes sont empreints de mélancolie. Évidemment, il y a aussi de très beaux textes sur l’amour…

De temps en temps, il y a un poème dédicacé à une personne célèbre ou inconnue…

Pour le dernier chapitre, nous avons droit à un poème « La fin n’est que le début » qui doit détenir le record de la longueur puisqu’il fait plusieurs pages, mais c’est beau et bien écrit alors on lui pardonne…

Que dire de plus ? La plume reste délicate et « poétique » (bon c’est normal, c’est un recueil de poésie) mais on sent souvent les émotions et la tendresse sourdre des phrases et c’est parfois émouvant.

J’ai cherché à dire un truc négatif mais je n’ai pas trouvé. Ah, si ! Il y a quand même un bémol, mon cher Alexandre, vous auriez pu dédicacer « Le Dauphin » à Brigitte Bardot ! Et tac !

Bref, un recueil de poésie qui va vous entraîner dans un maelstrom d’émotions fortes, à lire pour la découverte et à relire rien que pour le plaisir…

À lire en écoutant Jeff Buckley, installé(e) dans un sofa, avec un verre de vodka (avec un zeste de citron) et quelques Krouchtikis ; et n’hésitez pas à déclamer votre poème !

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