Fruits de la chance de Jean Baptiste ROUSSOULY
Résumé : Récit autobiographique de Jean-Baptiste ROUSSOULY, qui nous parle de son enfance, mais aussi de ses racines maternelles et paternelles, de l’origine de sa famille, des liens tissés, de l’Histoire...
Mon avis : Je rassure immédiatement le lecteur, il ne s’agit pas d’une énième biographie nombriliste ! C’est un récit, où certes l’auteur nous parle de sa généalogie, de son enfance, de ses souvenirs, mais ce n’est pas tout !
Rien que le prologue est un enchantement et la dédicace faite à ses enfants donne le ton du livre, empreint de bienveillance.
L’auteur ne se contente pas de parler de sa famille, au fil des pages, nous remontons aux sources, il parle de ses aïeux paysans, des premiers qui ont réussi à force de travail et de diplômes à obtenir un statut social plus élevé. Puis à travers de la petite histoire de sa famille, Jean-Baptiste ROUSSOULY évoque aussi l’Histoire de France et notamment les guerres et les ravages qu’elles ont produit.
L’auteur remonte le temps, fait quelques digressions sur la « vie d’avant », évoque les lieux et n’hésite pas à décrire les paysages, nous donne quelques leçons d’Histoire, de Sciences, de Vie !
La plume de l’auteur est fluide, très agréable à lire. On apprend autant sur sa famille, que sur la région ; je pense que ce livre peut convenir même aux lecteurs qui n’apprécient pas particulièrement les autobiographies, il peut presque se lire comme un roman, le roman de la vie de Jean-Baptiste ROUSSOULY, c’est souvent raconté avec un peu d’humour.
J’avais l’impression d’être installée sur un canapé, avec Jean-Baptiste ROUSSOULY, son album photos sur les genoux, des cartes postales étalées sur une table basse et qu’il me détaillait chaque photo, chaque carte, les personnages, les lieux, les détails historiques, les anecdotes au sujet d’un membre de la famille ; et je n’ai pas vu le temps passer.
En bref, c’est autant une autobiographie, qu’un résumé ethnographique, qu’un condensé d’Histoire ou qu’un livre régional sur le sud de la France et c’est une réussite.
À lire avec un paquet de biscuits Petit Beurre et une tasse de chocolat chaud ou de Ricoré (p. 151), en écoutant « Hier encore » de Charles Aznavour !
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