Négritude ContempoReine de Djami MANDIMORI
Négritude ContempoReine de Djami MANDIMORI
( Auto-édition - 2023)
Recueil poétique
Résumé : Un avant propos puis le poème Fantaisie qui sonne comme un prologue et donne le ton du recueil.
Ensuite viennent trois chapitres :
Négritude : un hommage à son père, à ses racines, aux traditions tribales et séculaires et le refus de la suprématie blanche
Contempo : l’amour, les sentiments, les émotions, le ressenti
Reine : un bel hommage aux femmes, à toutes ses sœurs de la terre
Pour illustrer ses poèmes, Djami Mandimori les accompagne d’illustrations et de citations de personnages célèbres.
À la fin, l’autrice met à notre disposition un petit glossaire pour certains mots utilisés dans le livre.
Extrait :
La poésie,
Ce n’est rien d’autre qu’un stylo qu’on a offert au cœur pour qu’il se livre.
Mon avis : Autant vous le dire de suite, sans suspense, c’est magnifique !
L’hommage à son père est bouleversant, c’est un texte qui remue les entrailles, des mots qu’on aurait aimé oser ou savoir dire !
Il y a aussi des billets d’humeur et des cris du cœur, Djami Mandimori défend ses idées, dénonce des injustices, soutien les « invisibles », parle des femmes ses sœurs. Mais, si le combat est mené, si le message passe, ses mots ne sont jamais agressifs et restent poétiques.
Elle nous parle de ses racines, de la famille et de ses traditions, y ajoute quelques maximes.
Ce n’est pas, comme pourrait le laisser croire le titre, uniquement un ouvrage sur la « négritude », l’autrice explore des thèmes universels ; bien sûr ses racines africaines sont abordées, mais aussi l’amour, la sororité, le vivre-ensemble, la famille…
À chaque fois ça fait mouche, on a une petite pensée en fin de poème : pour son père, sa mère, sa fille, son quartier… À chaque fois, on a une petite exclamation en fin de poème : « oh, c’est beau ! », « ah, ça c’est vrai », « que c’est touchant ! », « c’est triste », « c’est émouvant! ».
Ce petit recueil, vous l’aurez compris est aussi un ballet d’émotions, des mots, des idées qui s’échappent et viennent s’ancrer droit dans notre cœur.
Surtout, n’omettez pas de lire le glossaire, il est également très enrichissant.
Djami Mandimori est douce et tendre même quand elle est en colère, dans la vie ? Je ne sais pas, mais dans son recueil, oui ! Son écriture est simple, belle, chantante et vivante. J’entendais un peu plus battre mon cœur. Et n’hésitez pas à lire à voix haute, c’est à mon avis la meilleure façon d’apprécier la poésie !
À lire avec une tasse d’Attaya, une assiette de Tiebouyak sur un fond de Derbouka !
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