L’instant d’après de Samuel HERVY
L’instant d’après de Samuel HERVY
Suite de « De creuser, ma main s’est arrêtée »
(Auto-édition - 2021)
ISBN 979.8453.749218
Attention, aujourd’hui je vous emmène en Russie, ne vous inquiétez pas pour les visas, tout est réglé, alors enfilez un gros manteau, posez une chapka sur votre tête, et hop, direction l’aéroport Roissy Charles de Gaule.
Thomas vit désormais à Nijnii Novgorod en Russie où il a rejoint Nina, il est heureux de vivre auprès d’elle. Nina habite encore chez ses parents, Thomas loue un nouvel appartement, et l’invite à vivre avec lui. Enfin, exit les horaires contraignants, le travail dans lequel on s’ennuie, la vie monotone ! Terminés, le métro parisien, les collègues insupportables, les journées répétitives...
Regardez Thomas, comme il est heureux ! Il apprend le Russe et il faut dire qu’il est doué, il fait la connaissance des parents de Nina, il renoue avec sa passion : la photographie. Et le voilà, notre brave Thomas, appareil photo en bandoulière, qui mitraille Nijnii Novgorod sous toutes ses coutures !
Heureux ? Vraiment ? Oui, mais alors pourquoi est-il toujours hanté par Caroline, pourquoi tous ces cauchemars dans lesquels elle apparaît ? Ah, Caroline ! Il y pense, il en rêve et ça le tourmente…
Allons, il chasse Caroline et se concentre sur Nina ; après tout, c’est elle qu’il a choisie.
Tout va pour le mieux, il se fait un nouvel ami, Aliocha un DJ, on lui propose de faire une exposition de ses photos, c’est le paradis ! Alors, pourquoi est-il hanté par Oksana, une jeune cyberpunk croisée dans l’escalier ?
Finalement, cher Thomas, quelques questions se posent, peut-on vraiment tout claquer du jour au lendemain pour reconstruire sa vie ailleurs ? Peut-on partir sur un coup de tête sans avoir de regrets ? N’est-il pas préférable de régler ses problèmes plutôt que d’essayer de les occulter en partant ?
Merci Samuel HERVY de nous balader dans Nijnii et de nous présenter cette belle ville ; on voit que vous êtes photographe, vous nous décrivez les lieux comme on déchiffrerait un cliché. L’écriture est agréable, l’histoire tient en haleine, nous sommes bien auprès de Thomas, à le suivre dans ses pérégrinations, dans ses projets et ses doutes…
Mais vous ne m’avez pas eue, Monsieur HERVY, j’ai tout deviné ! Ah, eh bien non, zut ! WAOUH ! Le choc, la baffe, que dis-je : l’UPPERCUT !
Finalement, je n’ai rien vu venir ! Et je termine la lecture avec un hématome sur le derrière, car j’en suis tombée de ma chaise !
Je referme le livre, et je dis : Félicitations ! Pour ce qui est du suspense et des rebondissements, c’est somptueux !
Bref, un petit conseil, ne pariez pas sur la fin, car vous risqueriez de perdre ! Mais régalez-vous avec ce magnifique roman, après avoir lu le premier tome « De creuser, ma main s’est arrêtée » ; c’est un incontournable de la rentrée !
À lire à l’abri dans une datcha (un salon fera l’affaire), confortablement installé sur un tapis (pour éviter la chute finale) en sirotant de la Baltika avec quelques Peroshkii. Do svidania !
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