Figaro-ci, Beaumarchais-là de Gérard LINSOLAS
Figaro-ci, Beaumarchais-là de Gérard LINSOLAS
(ExAequo - 2023)
Théâtre en acte
ISBN 979.1038.807587
Bonjour tout le monde. Un revenant, ça vous dit ? Aujourd’hui je vous propose de ressusciter Beaumarchais le temps d’une pièce de théâtre. Vous êtes d’accord ? Alors, ouverture de rideau !
Et voici Monsieur Beaumarchais, face au public, qui reçoit une femme qui l’avait sollicité pour une entrevue et qui vient lui rendre visite.
Beaumarchais parle donc à sa visiteuse (et comme nous sommes là, à nous aussi par la même occasion) ; il raconte une partie de sa vie et de nombreuses anecdotes ; il décortique ses souvenirs, passe ses œuvres en revue…
Le vieil homme nous offre un monologue dans lequel il se confie ; d’abord sa jeunesse, fils d’horloger, on le renverra toujours à ses origines : Caron l’horloger. Ensuite sa vie tumultueuse, lui qui a vécu plusieurs vies en une : homme d’affaires, trafiquant d’armes, espion, éditeur… en plus d’être un auteur mais également un libertin… Ça fait beaucoup pour un seul homme.
Alors il se souvient, il donne son point de vue, il se fâche quand il estime avoir été incompris ! Il nous parle de ses amis, de ses nombreux ennemis.
Cette pièce de théâtre est un peu une autobiographie ; un condensé d’une vie pleine de rebondissements.
Venons-en aux œuvres de Beaumarchais ! Allez, on ne triche pas ! Qui connaissait « La mère coupable » ? Saviez-vous que ce monsieur a écrit 61 livres ! À part le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro, pourriez-vous citer une autre œuvre de Beaumarchais ? Pas de main levée, personne ? Pfff, heureusement que je suis là (merci Wikipédia) et merci à Gérard LINSOLAS qui m’a permis de replonger avec délice dans l’œuvre de Beaumarchais !
Bref, il s’agit d’une pièce de théâtre, écrite avec une intelligence et une finesse remarquable, qui nous offre un Beaumarchais en fin de vie, ressassant ses souvenirs, réglant ses comptes, éclairant le spectateur sur des moments moins connus de son existence ; il nous confie ses joies, ses regrets, ses ressentiments. Il s’agit donc de 33 pages à 6 euros ; c’est une petite douceur pour notre plus grand plaisir, que tout le monde peut s’offrir sans hésiter. Merci Beaumarchais, euh non, merci Gérard LINSOLAS. Rideau !
À lire sur une estrade, en déclamant la pièce ; si vous êtes mauvais comédien ou timide, contentez-vous de lire dans votre coin, en dégustant du popcorn accompagné d’un verre de limonade. Bonne lecture !
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